Comment sortir de l’anxiété sociale : 10 clés pour vous en sortir

sortir de l'anxiété sociale

Comment sortir de l’anxiĂ©tĂ© sociale ? Souffrir d’anxiĂ©tĂ© sociale handicape tant au niveau social qu’acadĂ©mique et professionnel… Comment se dĂ©faire de ce piège infernal ? Le cercle vicieux de l’anxiĂ©tĂ© s’active dès que nous rencontrons une personne, et nous ne savons pas comment nous en dĂ©faire. Il est temps que les choses changent. DĂ©couvrez toutes les clĂ©s pour commencer Ă  vous en sortir dès aujourd’hui.  

Qu’est-ce que l’anxiété sociale : comprendre la peur des autres…

L’anxiĂ©tĂ© sociale, c’est donc ça… La peur des autres… Enfin plus prĂ©cisĂ©ment, la peur du regard et de l’observation attentive faite par autrui. Bon, ça ne nous avance pas forcĂ©ment plus… C’est un trouble anxieux frĂ©quent, qui se dĂ©veloppe souvent pendant l’adolescence. Sans traitement, il se poursuit pendant l’âge adulte et peut s’aggraver. Il est temps d’agir. Il est temps de vivre. Je ne vous laisserai pas une seule seconde de plus sans accompagnement pour vous en sortir. Laissez-moi vous montrer la voie… Commençons d’abord par quelques Ă©lĂ©ments de comprĂ©hension. 

DĂ©finition de l’anxiĂ©tĂ© sociale 

Selon le manuel diagnostique le plus utilisĂ© par les professionnels, l’anxiĂ©tĂ© sociale est la peur persistante et intense d’une ou plusieurs situations sociales ou de performance (Fanget, 2007). Dans ces situations, le sujet a peur car il est en contact avec des personnes non familières ou exposĂ© Ă  l’observation attentive d’autrui. Il a donc peur de montrer des signes d’anxiĂ©tĂ©, d’agir de manière embarrassante, et d’être jugĂ© nĂ©gativement Ă  cause de cela. Au centre de l’anxiĂ©tĂ© sociale, il y a l’émotion de peur mais aussi l’émotion de honte. On a peur de s’embarrasser, que les personnes se moquent de nous, de subir des brimades… Parfois, c’est parce que nous en avons eu plus jeune que nous redoutons d’en avoir Ă  nouveau. Lorsque l’on souffre d’anxiĂ©tĂ© sociale, on a souvent peur de s’affirmer, d’exprimer des dĂ©saccords ou des opinions contradictoires… Car nous avons peur d’être rejetĂ©s, humiliĂ©s ou agressĂ©s (verbalement ou physiquement). Est-ce que cela vous parle ? Si vous vous posez encore des questions, voyons cela plus en dĂ©tail. 

TĂ©moignage d’un anxieux social 

Pour savoir si vous souffrez d’anxiété sociale, il est intéressant de se mettre dans la peau de quelqu’un qui en souffre. Marc Olano (2023) nous fait part d’un témoignage d’une jeune fille souffrant d’anxiété sociale. Elle fait part des différentes peurs qu’elle a liées au jugement et à l’observation d’autrui. Le voici :

« J’ai peur de tout. Peur du regard des gens dans la rue, peur de rentrer dans la boulangerie acheter du pain, peur de croiser un voisin dans l’escalier, peur de dĂ©crocher le tĂ©lĂ©phone sans savoir qui m’appelle, peur de prendre la parole en rĂ©union, peur d’y assister tout simplement, peur de rencontrer des gens qui me plaisent, car j’ai peur de ne pas leur plaire » (p.17). 

Ce tĂ©moignage fait-il Ă©cho avec votre situation ? J’espère qu’il vous Ă©claire sur ce qu’est de vivre avec de l’anxiĂ©tĂ© sociale. En tout cas, il est clair que l’anxiĂ©tĂ© sociale est centrĂ©e sur la peur paralysante du regard de l’autre portĂ© sur soi. Un regard qui serait angoissant, intrusif, et qui conduirait Ă  de nombreux blocages. Et oui, l’anxiĂ©tĂ© sociale, ce n’est pas ĂŞtre simplement timide. C’est bien plus que ça. C’est une peur qui paralyse, qui empĂŞche de penser, de s’affirmer, mais surtout d’agir (Olano, 2023). Alors que si l’on est timide, on peut cultiver des relations avec les autres et rencontrer des personnes. Mais alors comment sortir de cette anxiĂ©tĂ© si handicapante ?  

Comment sortir de l’anxiété sociale : 10 clés pour s’en sortir

Comment sortir de l’anxiĂ©tĂ© sociale ? Et bien, pour cela, il y a plusieurs actions que vous pourrez mettre en place. Gardez en tĂŞte qu’il vaut mieux agir de manière imparfaite que d’attendre d’être parfait pour agir. Si vous essayez l’une de ces 10 clĂ©s et qu’elle ne fonctionne pas… Ce n’est pas grave ! Vous aurez essayĂ©, et cela veut dire que vous ĂŞtes en train de vous amĂ©liorer. L’anxiĂ©tĂ© sociale paralyse, mais l’action permet de dĂ©passer cette immobilitĂ© persistante. Commencez par de très petits pas, mĂŞme si cela vous semble minime. L’important est juste d’essayer, de faire, et de persister sur le long-terme. Et le plus important, soyez indulgents avec vous-mĂŞme car ce chemin n’est pas facile. DĂ©couvrez ensemble les 10 clĂ©s pour vous sortir de l’anxiĂ©tĂ© sociale. 

1 – Comprendre les origines de son problème

L’une des clĂ©s avant toute dĂ©marche thĂ©rapeutique, est de se poser des questions sur l’origine de son problème. D’oĂą vient cette anxiĂ©tĂ© si paralysante ? Depuis quand est-elle apparue dans ma vie ? Quel a Ă©tĂ© le dĂ©clencheur ? Et surtout pourquoi persiste-elle encore aujourd’hui ? Toute dĂ©marche d’amĂ©lioration comme toujours par une bonne comprĂ©hension des mĂ©canismes et des origines du problème (Fanget, 2007). Pour ce point, nous nous concentrerons d’abord sur les origines. Sans cela, vous avancerez Ă  l’aveugle, sans savoir pourquoi vous souffrez de ce trouble. Pourtant, il y a bien des causes. Étiez-vous un enfant au tempĂ©rament timide et rĂ©servĂ© ? Avez-vous vĂ©cu dans une famille de grands timides ou d’anxieux ? Avez-vous Ă©tĂ© Ă©levĂ© Ă  la dure, ou alors surprotĂ©gĂ© par vos parents ? Ces Ă©lĂ©ments peuvent influencer le dĂ©veloppement d’une anxiĂ©tĂ© sociale par la suite. Il est important de commencer par se poser des questions sur les origines du problème, avant d’avancer sur le volet thĂ©rapeutique. 

2 – Comprendre les mĂ©canismes de son anxiĂ©tĂ©

En second, ce que vous pouvez faire c’est vous intĂ©resser aux mĂ©canismes de votre anxiĂ©tĂ©. Que se passe-t-il avant que vous ressentiez de l’anxiĂ©tĂ© ? Est-ce que vous anticipez, Ă  quoi est-ce que vous pensez ? Que se passe-t-il pendant que la situation se dĂ©roule ? Comment vous sentez-vous, quels sont vos symptĂ´mes ? Et que se passe-t-il après la situation ? Est-ce que vous ruminez, repensez Ă  votre performance ? A partir du moment oĂą vous comprendrez les mĂ©canismes de votre anxiĂ©tĂ©, tout sera plus clair sur pourquoi elle se maintient encore aujourd’hui. Il est aussi utile d’ajouter qu’il y a souvent deux cas de figure. Parfois, vous ĂŞtes anxieux parce que vous n’avez pas appris les compĂ©tences sociales nĂ©cessaires quand vous Ă©tiez enfant (Fanget, 2007). Dans ce cas-lĂ , une intervention thĂ©rapeutique pourra vous aider Ă  les dĂ©velopper par la suite. Cependant parfois, vous avez les compĂ©tences, mais ce sont vos pensĂ©es Ă©valuant la situation comme dangereuse qui empĂŞchent vos compĂ©tences de s’exprimer. Des pensĂ©es comme “je ne serais pas Ă  la hauteur”, “ils vont voir mon malaise et me juger”… Il faudra alors opĂ©rer un travail de fond sur vos croyances pour les assouplir. Et dans certains cas, vous pouvez avoir les deux cas de figure en mĂŞme temps. Vous pouvez avoir certaines compĂ©tences inhibĂ©es, et d’autres Ă  dĂ©velopper. Qu’en pensez-vous pour votre cas ? 

3 – Apprendre des techniques de respiration

Avant même de débuter un suivi thérapeutique, il y a de petites choses que vous pouvez faire chez vous. La mobilisation de techniques de respiration en est un exemple. En effet, l’anxiété sociale nous conduit à être souvent être tendu, vigilant et attentif aux éléments de danger de notre environnement. Cette hypervigilance fatigue et empêche une réelle détente et relaxation. Il est important de diminuer la tension anxieuse avant de se lancer vers la conquête de notre anxiété sociale. Il existe d’ailleurs des méthodes spécifiques pour les personnes anxieuses. Par exemple, la relaxation progressive de Jacobson est une méthode pouvant vous aider. Elle comprend des exercices simples et faciles à reproduire seuls (Mirabel-Sarron & Vera, 2012). Par contre, il vous faudra persévérer car les effets d’une telle méthode ne se produisent qu’après un certain temps. Si vous serez relaxés après avoir fait la méthode… La relaxation deviendra automatique lors des situations anxiogènes seulement après avoir pratiqué pendant un certain temps.

4 – DĂ©buter des expositions par imagination

Si vous ne vous sentez pas encore capable de dĂ©buter un suivi thĂ©rapeutique, vous pouvez aussi essayer cet exercice. On appelle ça l’exposition par imagination. Au lieu d’aller directement dans la situation qui vous fait peur, vous allez l’imaginer et vous projeter dedans. L’anxiĂ©tĂ© sera prĂ©sente, mais elle sera moins importante qu’en direct. Cela vous permettra de vous exposer aux situations qui vous font peur si votre anxiĂ©tĂ© est importante aujourd’hui pour une rencontre rĂ©elle. Mais n’oubliez pas que l’objectif Ă  terme est bel et bien l’exposition rĂ©elle… Quand vous vous sentirez prĂŞt-e. Dans une exposition par imagination, on commence d’abord par induire un Ă©tat de dĂ©tente. Vous pourrez par exemple utiliser des mĂ©thodes de relaxation. Ensuite, vous allez vous imaginer dans une situation qui vous fait peur (mais pas la plus importante). Il vous faudra y aller graduellement. Vous revenez ensuite Ă  l’application de mĂ©thodes de relaxation en arrĂŞtant de penser Ă  la situation. Puis vous revenez Ă  la situation en la dĂ©taillant, en vous y projetant. Et ainsi de suite, afin d’inclure la dĂ©tente dans une situation angoissante imaginĂ©e. Vous pouvez tester cette mĂ©thode dès aujourd’hui. 

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5 – Consulter pour une thĂ©rapie TCC

Lorsque vous avez fait les quatre étapes précédentes, vous pouvez songer à consulter pour une thérapie cognitivo-comportementale. Bien évidemment, vous pouvez le faire avant ! L’objectif est que vous soyez accompagné, et si vous n’arrivez pas à engager le chemin seul-e, des professionnels peuvent vous y aider. Que peuvent faire les TCC pour vous ? Et bien, les TCC sont à ce jour l’indication de choix pour le traitement des troubles anxieux, dont l’anxiété sociale selon Christophe André (2011). Ce sont les thérapies les plus validées scientifiquement, par plus d’un millier d’études contrôlées. Elles sont tournées vers l’apprentissage, la mise en place de changements concrets et observables et vous sera d’une grande aide. Si vous cherchez des professionnels en tcc, vous pouvez aller sur ce site : Carte des membres | AFTCC.

6 – Travailler sur ses pensĂ©es dysfonctionnelles

Si vous souffrez d’anxiĂ©tĂ© sociale, vous aurez aussi sĂ»rement ce qu’on appelle des pensĂ©es dysfonctionnelles. Ce sont des pensĂ©es irraisonnĂ©es qui alimenteront votre anxiĂ©tĂ© et votre sentiment de ne pas ĂŞtre capables. Elles sont dysfonctionnelles car elles ne vous aident pas Ă  bien fonctionner. Si vous dĂ©butez une thĂ©rapie TCC, cela fera partie du travail que vous ferez avec votre thĂ©rapeute. Il existe plusieurs outils que vous pourrez mobiliser, comme les colonnes de Beck. Cet outil vous aidera Ă  comprendre les pensĂ©es que vous avez en situation et Ă  trouver des alternatives plus aidantes. 

7 – S’exposer progressivement dans la rĂ©alitĂ©

Une des techniques des thĂ©rapies cognitivo-comportementales est l’exposition graduelle aux situations. Nous avons vu plus tĂ´t que vous pouvez dĂ©buter par une exposition par imagination. Cependant, Ă  un moment, il faudra que vous affrontiez des situations rĂ©elles. L’exposition est la technique qui a le plus d’efficacitĂ© sur l’anxiĂ©tĂ© sociale (avant mĂŞme les techniques cognitives). Lorsque vous travaillez sur vos croyances, c’est pour faciliter l’exposition rĂ©elle, et non juste pour les reprogrammer sans rien faire après. Dans les TCC, l’objectif final est bien d’agir, de s’exposer, et non seulement de mijoter dans ses pensĂ©es. Mais ne vous inquiĂ©tez pas, l’exposition est graduelle. Avec votre thĂ©rapeute, vous Ă©laborerez une hiĂ©rarchie des situations qui vous font peur. Les premières expositions porteront sur les situations avec les scores plus bas, et non les plus difficiles. Comme ça, vous vous sentirez progressivement plus en confiance pour aller vers les situations plus anxiogènes. 

8 – DĂ©velopper les compĂ©tences sociales manquantes

Comme nous l’avons vu plus tĂ´t, parfois, nous manquons de compĂ©tences sociales. Nous ne les avons pas toutes dĂ©veloppĂ©es Ă©tant enfant, et donc nous ressentons de l’anxiĂ©tĂ© sociale Ă  l’idĂ©e d’interagir. L’apprentissage de compĂ©tences sociales peut se faire par le biais de thĂ©rapies de groupe ou de groupes d’affirmation de soi. Dans ces groupes, vous apprendrez ces compĂ©tences par le biais de jeux de rĂ´les. Mais qu’est-ce que l’affirmation de soi ? C’est l’expression efficace, sincère et directe de ce que l’on pense, veut et ressent, tout en respectant les autres (Mirabel-Sarron & Vera, 2011). Ce n’est pas innĂ©, c’est une disposition qui s’apprend, et vous pouvez le faire en thĂ©rapie. On ne naĂ®t pas affirmĂ©, on le devient ! 

9 – Essayer la mĂ©ditation pleine conscience

Parallèlement Ă  un travail thĂ©rapeutique, vous pouvez aussi essayer la mĂ©ditation pleine conscience. En effet, elle rassemble un ensemble de techniques qui vous aideront Ă  mieux gĂ©rer les situations rencontrĂ©es. Revenir au prĂ©sent et Ă  la conscience de votre environnement vous aidera Ă  vous dĂ©centrer de vous-mĂŞme. Souvent, dans l’anxiĂ©tĂ© sociale, il y a cette tendance Ă  s’auto-observer, Ă  juger ses propres mots, ses faits et gestes. Or, la mĂ©ditation pleine conscience peut vous aider Ă  revenir Ă  la rĂ©alitĂ© extĂ©rieure pour sortir de votre flou intĂ©rieur. N’hĂ©sitez pas Ă  essayer ! Il y a beaucoup de mĂ©ditation guidĂ©es que vous pouvez essayer de suivre via des vidĂ©os youtube ou application de mĂ©ditation. 

10 – Envisager un traitement mĂ©dicamenteux

C’est la dernière clĂ©, et celle Ă  prendre le plus prudemment. Parfois, mĂŞme si vous mettez en place tout ce que vous pouvez, que vous suivez une thĂ©rapie, que vous faites vos exercices, etc… Dans certains cas, l’anxiĂ©tĂ© sera trop forte. Et si vous souffrez trop et que vous ĂŞtes en dĂ©tresse malgrĂ© vos efforts, vous pouvez ĂŞtre aidĂ© temporairement. Il existe des traitements anxiolytiques ou antidĂ©presseurs, mais ils doivent ĂŞtre utilisĂ©s en seconde intention. Cela veut dire qu’il faut d’abord dĂ©buter par une psychothĂ©rapie, et ne pas aller vers des mĂ©dicaments directement. Pour cela, il faudra Ă©videmment consulter un professionnel de santĂ© et ĂŞtre bien informĂ© sur les avantages comme les inconvĂ©nients de ces mĂ©dicaments. 

Conclusion

Comment sortir de l’anxiĂ©tĂ© sociale ? Vous avez pu dĂ©couvrir 10 clĂ©s pour vous aider Ă  faire les premiers pas vers votre guĂ©rison. Les premières actions ne seront pas toutes faciles, mais pourtant, elles simplifieront toutes celles d’après. Commencez par de petites actions, et vous vous remercierez dans 5 ans, je vous le garantis… Vous en ĂŞtes capable – AmbreCliquez ici pour recevoir mon livre gratuit sur l’anxiĂ©tĂ©.

Sources bibliographiques

  • AndrĂ©, C. (2011). TimiditĂ© et changement. Dans : Christophe AndrĂ© Ă©d., La timiditĂ© (pp. 71-123). Paris cedex 14: Presses Universitaires de France.
  • Fanget, F. (2007). De l’inhibition sociale Ă  l’anxiĂ©tĂ© sociale. Le Journal des psychologues, 244, 24-28. https://doi.org/10.3917/jdp.244.0024
  • Mirabel-Sarron, C. & Vera, L. (2012). Chapitre 7. ThĂ©rapies comportementales et cognitives des phobies. Dans : , C. Mirabel-Sarron & L. Vera (Dir), Comprendre et traiter les phobies (pp. 143-166). Paris: Dunod.
  • Olano, M. (2023). Phobie sociale, l’épidĂ©mie ?. Sciences Humaines, 357, 17-21. https://doi.org/10.3917/sh.357.0017
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Qui suis-je ?

Je suis Ambre, passionnée de santé mentale et convaincue que chaque personne a en elle le pouvoir d’entreprendre sa propre vie.

Après avoir dépassé un trouble anxieux sévère, j’ai compris que le plus important était la connaissance de soi et les petites actions quotidiennes afin de conduite de grands changements progressivement.

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